L’orge brassicole connaît un regain d’intérêt ces dernières années. De nombreux brasseurs désirent cultiver la leur pour produire une meilleure qualité d’orge à malter (info) et à brasser pour obtenir de meilleures bières. Cet article explique comment faire pousser l’orge brassicole.

Pays producteurs

L’orge brassicole est une céréale à paille annuelle qui se présente sous forme d’épis avec de longues barbes à maturité. C’est une plante dont la rusticité et la robustesse s’adaptent à plusieurs climats et à plusieurs régions. Elle pousse donc, selon le semis réalisé en printemps comme en hiver. Il y a 10 000 ans, l’orge était une plante sauvage. Elle poussait donc en forêt avant de commencer par être cultivée pour nourrir la population en Mésopotamie. C’est là que serait née la première bière.

Aujourd’hui, l’Union européenne avec L’Espagne, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, est le premier producteur mondial d’orge. Elle est suivie par l’Australie, la Russie et l’Ukraine. Le Canada, l’Argentine produisent aussi de l’orge brassicole.

Méthode agricole

La culture de l’orge commence par le choix des semis adaptés à la saison et au climat. C’est un choix important parce que c’est lui qui déterminera le rendement final de l’orge. L’on a alors le choix entre l’orge à deux rangs (l’orge de printemps) plus gros et plus régulier ou l’orge à six rangs encore appelée orge d’hiver plus petit, mais plus enzymatique.

Débutent ensuite les travaux des champs. La terre est labourée pendant qu’elle peut supporter le poids d’un tracteur et qu’elle n’est pas trop mouillée. Ensuite vient la phase de mise en terre. Le cycle de développement de l’orge brassicole comprend trois phases, chacune ayant ses exigences propres.

Après cette étape, l’orge peut être récoltée. Sinon, elle entre en sénescence pour permettre la reproduction. Le rendement de l’orge en plus des conditions déjà citées est influencé par le taillage, la densité des semis, l’épi et le poids de mille grains.

Une trop grande densité nuit aux plantes et est propice à la propagation de nombreuses maladies. Ces maladies sont notamment : l’Helminthosporiose, la Ramulariose, la Rhynchosporiose et la Rouille naine.

Par ailleurs, l’orge connaît des carences. Ce sont entre autres les carences en manganèse, en phosphore et en soufre. Pour pallier ces carences, il est recommandé de recourir aux engrais de la gamme Yara, à la fertilisation azotée et à des méthodes alternatives adaptées au sol qui respecte l’environnement.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *